le monde troglodytique du Val de Loire > introduction... 2/4
Le problème du monde souterrain, c’est que la plupart des sites sont abandonnés, en France, environ 90 - 95 % des habitats troglodytiques ne sont plus occupés.
Pourtant ils sont le
témoin de plusieurs siècles d’histoire, voire de plusieurs millénaires : traces d’habitats millénaire, début de passages souterrains du début du premier millénaire... Traces disparues généralement dans l’architecture construite. Comme nous le verrons très prochainement, la vie souterraine était active jusqu’au début du XXème siècle.
Le monde souterrain est d’une
densité, d’une diversité et d’une richesse inimaginable pour le non averti...
Les
potentialités sont énormes quant à leur réutilisations possibles, par rapport à la diversité des lieux, à leur complexité, à l’imaginaire qu’ils peuvent développer...

De nos jours, il ne faut pas juste penser à l’utilisation de vides en tant qu’habitat...

L’architecture souterraine ne doit pas être comprise comme une variante de l’architecture bâtie, mais doit être pensée comme opposée à l’architecture bâtie, ou plutôt une partie de l’architecture, comme l’est elle-même l’architecture bâtie, tout en répondant aux mêmes besoins que l’architecture bâtie...


Vivre sous terre, aujourd’hui celà semble très négatif, pourtant celà n’a rien de péjoratif....
Il faut absolument se détacher de la première idée de ce que l’on se fait, ou que l’on nous a appris à nous faire de l’espace souterrain : un espace sombre, humide, sans vie..se détacher de l’image de cet espace comme l’antre du diable, la caverne de la bête, pour pouvoir profiter de cette richesse, de cette diversité,cette variété, de cette multitude de facettes qu’il nous apporte...


un escalier creusé dans le rocher à Turquant