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L’habitat troglodytique se compose de l’habitat proprement dit, souvent une ou deux pièces, rarement plus pour les habitats paysans, elles n’étaient ni plus grandes, ni plus petites que les habitations construites.

Une grande partie de la population de la Vallée des Rois vivait en troglodytes jusqu’au XVII-XIXème siècle.
Plus des trois quarts des habitants étaient troglodytes dans un grand nombre de villes ou de villages ; dans certains, tous...
Plusieurs villages n’ont vu leur première maison construite au XVIII ou au XIXème siècle
(à Turquant, on dénombrait près d’un millier d’habitant à la fin du Moyen-Age et seulement...3 habitations construites) !

Contrairement à une idée reçue, l’habitat troglodytique n’était pas réservé aux pauvres.
La spécificité du Val de Loire, est que la majeure partie de la population vivait “en caves”,
paysans, comme
bourgeois, ou seigneurs, mais les riches ont été les premiers à les quitter avec l’arrivée de la période moderne.


Les habitats sont souvent disposés en groupe, et possèdent de nombreuses dépendances (étable, cave à vin,...).
Il y a souvent un
puits et un four pour plusieurs familles, mais, au fil du temps, chaque famille acquièrt son propre four à pain, (placé souvent derrière la cheminée, parfois disposé dans une dépendance attenante).

Les habitats ont été
ingénieusement situés là où la roche était saine (sèche) alors que, parfois, les dépendances situées juste à coté de l’habitat sont humides. Les habitats sont orientés lorsque c’est possible, au Sud.



Pour comprendre ce phénomène, il faut bien se mettre à l’esprit, que dans le Val de Loire,
ce n’était pas que quelques habitations qui étaient souterraines,

mais toute une partie de la population qui vivait en troglodytes,
tout un mode de vie s’était organisé autour de ces cavités
c’était aussi bien une manière de vivre qu’une manière de penser, de concevoir.