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...> Moyen-Age :
Dès lors, l’architecture souterraine va traduire les mêmes préoccupations que l’architecture bâtie, mais en tenant compte de ses propres avantages :
.......-économie,
.......-discrétion,
.......-protection,
.......-solidité.
Celà va peu à peu orienter l’habitat vers cette forme enterrée, dès que la géologie le permettra, y compris dans des régions jusque là peu creusées.
De plus, à cette époque,
.......-le territoire était soumis à un sévère contrôle seigneurial, les possibilités d’initiatives architecturales, même
....... modestes étaient limitées,
.......-les matériaux de construction étaient chers, et souvent réservés aux besoins seigneuriaux,
.......-la coupe de bois, l’extraction de pierre n’était que très rarement autorisées,
.......-le bien immobilier était la propriété du seigneur, et sa modification entraînait la mise en oeuvre d’un savoir-faire
....... spécialisé, loin d’être à la portée d’un simple fermier.
Là encore le mode de vie enterré est perçu comme une solution :
.......-économie importante de matériaux,
.......-économie de main d’oeuvre spécialisée et coûteuse tels que charpentiers, maçons, tailleurs de pierre,
.......-possibilité de revente de matériaux
.......-le seigneur voit sans doute d’un bon oeil ce travail de creusement qui lui apporte par la même occasion un matériau
....... bon marché.
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