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...> Aujourd'hui :

Aujourd’hui, la majorité des troglodytes encore présents sont
inhabités (80 à 90 % en moyenne dans le pays), ils sont généralement relégués au simple rang de dépendance, de cave, quand ils ne sont pas tout simplement abandonnés, voire bouchés ou même détruits.

Dans les
campagnes, et les petites villes ils sont généralements juste abandonnés, parfois ils sont encore habités, de manière permanente ou occasionnelle (résidences secondaires), comme à Trôo, en vallée du Loir, où presque toutes sont habitées (beaucoup de maisons de vacances ou de week-end).

Dans les
grandes agglomérations ils ont été très souvent détruits pour laisser place à des programmes immobiliers de grande ampleurs. Exemple : Paris aussi possédait des troglodytes, sur les coteaux de Chaillot et de Passy, ils sont actuellement entièrement sous les immeubles, le seul lieu intact a été découvert sous un collège privé. La banlieue parisienne a aussi vu ses troglodytes disparaître sous les immeubles, les maisons. Les seuls lieux qui subsistent sont dans un triste état, relégué au rang de garage ou dépendance.
A Creil dans l’Oise, le quartier des troglos a perdu depuis longtemps tous ses habitants, situé dans un quartier très urbanisé, chaque année, un patrimoine disparaît sous les projets immobiliers.
En Région Parisienne, autrefois assez riche en troglodytes, subsiste aujourd'hui assez peu de troglodytes, presque tous sont désertés, seuls quelques-uns sont encore habités à Carrières-sur-Seine.
Le fort pouvoir financier des terrains et la méconnaissance de ce patrimoine explique ces abandons et ces destructions.