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L’habitat troglodytique souffre d’une mauvaise image, il est souvent catalogué comme un habitat pauvre et précaire, il est vrai que jadis ils étaient majoritairement occupés par des populations pauvres tels que des paysans ou des artisans mais pas plus que dans les habitations bâties en surface. Car jusqu’au début du XXème siècle les populations paysannes étaient majoritaires, sous terre, comme en surface, leur habitat étaient petit, avec peu d’ouvertures par souci d’économie de matériaux (verre) et surtout de chauffage. De plus, grâce à l’inertie de la pierre, l’habitat troglodytique offrait un confort climatique inestimable.
Ces lieux qu’ils soient troglodytiques ou bâtis, ne servaient que temporairement dans la journée, l’essentiel de la vie se passait dehors (agriculture, élevage, activité du tonnelier, du sabotier, etc, qui se passait dans la rue, lavage du linge,...).
Finalement ces lieux exigus avaient plus d’avantages que d’inconvénients aux yeux de ces populations. Celà perdurera jusqu’à l’arrivée du confort moderne au milieu du XXème siècle.
Reconstitution d’un habitat à Rochemenier
Reconstitution d’un habitat à la Fosse de Forges Reconstitution d’un habitat à Rochemenier Habitat (non troglodytique) paysan Solognot au début du siècle, ni moins pauvre, ni moins précaire que les troglodytes appartenant à la mêmecouche sociale.