Il y a bien longtemps, on éduquait en Touraine et en Anjou le ver à soie.
Il a connu son essor en Touraine du XVIème au XVIIIème siècle.
Les espaces souterrains offraient une température constante au Bombyx du mûrier qui redoute par dessus tout les variations de température...
Les petites alvéoles taillées dans le roc (les “coconniers”) abritaient les vers pour “la montée en bruyère”.
Les verrières, femmes s’occupant de l’élevage des vers à soie, plaçaient dans ces loges un balai de bruyère où les “magnans” faisaient leur cocons.
La soie produite était alors acheminée par bateau jusqu’aux soiries de Tours.
A la fin du XIXème siècle, la crise économique puis la maladie ont fait disparaître cette économie florissante.
Aujourd’hui, on peut encore découvrir les nombreux vestiges de ces magnaneries souterraines.