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LLes moulins à vent ont été nombreux en Val de Loire, plus nombreux en Anjou qu’en Touraine (plus de moulins à eau en Touraine), rien qu’en Anjou, ils étaient environ 2000 en 1850, ils ne sont plus que 34 aujourd’hui, le reste étant souvent en ruine...
Ils ont été supplantés par l’arrivée des nouvelles énergies.
Ils formaient le patrimoine d’une exceptionnelle richesse : moulin à vent : moulin tour, moulin chandelier et moulin cavier et s’ajoutaient aux moulins à eau, et aux curieux moulins-bateau, qui flottaient sur la Loire afin qu’ils puissent fonctionner quel que soit le niveau des eaux du fleuve.
Le moulin cavier est né en Anjou, dans la région de Doué-la-Fontaine.
Les meuniers de la région eurent l’idée d’enterrer les meules des moulins situés sur les plateaux, réduisant la cage qui les contenait dans le chandelier construit aux dimensions de l’arbre de transmission. Pour surélever la “hucherolle” pivotante sur laquelle étaient fixées les ailes, ils édifièrent un cône, le “massereau”, qui permet d’aller “chercher le vent” en hauteur. Remblayé par une butte de terre destinée à absorber les vibrations de la machine, le massereau se transforma peu à peu en une puissante masse qui donne aux caviers leur silhouette si particulière.
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