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Les “roches” ont toujours la même configuration : un puits central carré, des ouvertures permettant d’éclairer et d’aérer les différentes pièces disposées autour de ce puits.
Ces ouvertures sont trop petites pour permettre le passage d’un homme, de plus, elles pourraient avoir eu un rôle défensif.

Les “roches” seraient, pour certains, d’anciens habitats seigneuriaux (temporaires, en cas de crise ? ), faute d’études sur ce sujet, nous ne pouvons qu'émettre des hypothèses...

Selon d’autres hypothèses, ce ne serait qu’un
abri pour les animaux et pour entreposer les céréales (silos) ou pour échapper aux pillards, dès les premières invasions vikings , ou alors un simple habitat paysan.

Ce qui est certain, c’est qu’elles sont
très répandues : il y en aurait plus de 8000 en France dont 500 en Anjou (région de Saumur et d’Angers) ; elles sont aussi très anciennes, (VIII-Xème siècle) ce serait l’une des premières formes d’habitat troglodytique de plaine en France.
Selon certaines personnes, elles devaient avoir un
rôle important, ou, du moins, se remarquer car elles se retrouvent dans la toponymie (les Roches, Rochecorbon,...), mais d’autres personnes conteste celà, la toponymie viendrait du nom roche désignant le rocher et non de la “roche” en tant que ce type de structure. D’ailleurs l’appelation “roche” pour ce type de structure est toute aussi contestée.

Des
études ont étés menées sur quelques “roches”, mais elles sont trop peu nombreuses pour les faire parler. Une étude plus générale sur l’ensemble des “roches” est actuellement réalisée par un passionné.
Malgré leur nombre, une seule est ouverte à la visite (au sein du château de Brézé)...

(affaire à suivre...)
Coupe et plan de principe d'une roche