Ces éléments sont restés en place grâce aux effondrements successifs qui les ont recouverts. Des fouilles au pieds des falaises ou dans des abris ont permet de retrouver un grand nombre d'objets et d'étudier ces hommes qui sont nos ancêtres ainsi que leur mode de vie.
L'ensemble des différentes couches qui se sont successivement accumulées est appelé statigraphie. Un site ou l'on note la présence d'ojets ou de foyers, d'ossements issus de la trace de l'homme s'appelle un gisement.
Les abris sous roche sont surtout présents dans la région des Eyzies de Tayac les abris de la Laugerie haute, de la Laugerie basse (dans ce dernier, on peut visualiser une stratigraphie de -24 000 à -16 000 ans et ont été retrouvés de très nombreux outils comme des silex ainsi que plus de 600 objets d'arts), l'abri Pataud (-33 000 à -18 000ans), le gisement du Moustier à Peyzac, le gisement de la Micoque aux Eyzies, peu connu du public mais qui possède une importante stratigraphie couvrant 330 000 ans d'occupation humaine.
Certains abris sont ornés.
C'est le cas de l'abri du Poisson aux Eyzies qui tire son nom d'un magnifique poisson ce qui est rare, gravé et sculpté en relief : un saumon grandeur nature, ce serait un des premiers exemples de sculpture en relief préhistorique, et la première représentation de poisson connue au monde (25 000 ans environ avant J-C).
L'abri Pataud, toujours aux Eyzies, abrite plusieurs sculptures du Solutréen, et notamment un bouquetin sculpté en bas-relief.
Le Cap Blanc possède une frise sculptée à même la falaise du Magdalénien représentant des chevaux, des bisons et des rennes dont certains dépassent 2 mètres de long.
