___________________________________________________________________________________________
© 2005-2009 www.troglos.com
Tous droits réservés.
L'ensemble du site ainsi que son contenu (textes, photographies, images, documents, shémas, etc.) sont soumis aux droits d'auteur.
Toute reproduction, représentation, ou diffusion totale ou partielle sont strictement interdites sans autorisation écrite de l'auteur.
© 2005-2009 www.troglos.com
Tous droits réservés.
L'ensemble du site ainsi que son contenu (textes, photographies, images, documents, shémas, etc.) sont soumis aux droits d'auteur.
Toute reproduction, représentation, ou diffusion totale ou partielle sont strictement interdites sans autorisation écrite de l'auteur.
Le carrier et les accidents géologiques
Le carrier est constamment à l'écoute du son du pic, en effet il va permettre aussi d'appréhender des fissures ou des failles se trouvant derrière le front de taille ou le ciel, qui peuvent fragiliser l'ensemble, une roche trop altérée, trop fissurée qui va rendre un son creux.
Pour contrer les risques d'effondrement, le carrier suit les éventuels fins lits d'argile horizontaux, afin de ne pas créer de faux-ciel, susceptible de se détacher. C'est le cas par exemple dans la carrière de Vignemont à Loches où le front de taille fait 3m voir 3m50 de haut, lorsque ce lit d'argile baissait, le ciel s'abaissait. Une veine d'argile ne doit pas non plus se trouver dans le banc à extraire, ce qui rendrait celui-ci difficilement exploitable.
Des diaclases verticales, plus ou moins obliques, remplies généralement d'argile, peuvent stopper la progression : les bancs extraits au niveau de cette veine ne seraient pas très exploitables, de plus ils risquent de se détacher accidentellement et sont donc un risque pour le carrier. La carrière suit parfois ces veines, sans les dépasser, ou uniquement par quelques galeries, pour aller exploiter la roche située derrière la veine.
Le carrier est constamment à l'écoute du son du pic, en effet il va permettre aussi d'appréhender des fissures ou des failles se trouvant derrière le front de taille ou le ciel, qui peuvent fragiliser l'ensemble, une roche trop altérée, trop fissurée qui va rendre un son creux.
Pour contrer les risques d'effondrement, le carrier suit les éventuels fins lits d'argile horizontaux, afin de ne pas créer de faux-ciel, susceptible de se détacher. C'est le cas par exemple dans la carrière de Vignemont à Loches où le front de taille fait 3m voir 3m50 de haut, lorsque ce lit d'argile baissait, le ciel s'abaissait. Une veine d'argile ne doit pas non plus se trouver dans le banc à extraire, ce qui rendrait celui-ci difficilement exploitable.
Des diaclases verticales, plus ou moins obliques, remplies généralement d'argile, peuvent stopper la progression : les bancs extraits au niveau de cette veine ne seraient pas très exploitables, de plus ils risquent de se détacher accidentellement et sont donc un risque pour le carrier. La carrière suit parfois ces veines, sans les dépasser, ou uniquement par quelques galeries, pour aller exploiter la roche située derrière la veine.
Diaclase remplie d'argile ayant empêché la progression des galeries dans ce sens.
Grosse veine d'argile dans une petite carrière du Loir-et-Cher.
Faux-ciel en train de se détacher. On parle de délitement (se fragmente en suivant ses states) de la pierre.
Ici, une veine d'agile verticale et une autre horizontale ont été suivies pour extraire la pierre.
Veine d'argile verticale passant dans un pilier.
Diaclase de taille impressionnante passant dans une carrière.
Front de taille sur deux niveaux pour suivre les strates de la pierre.