3- Un patrimoine mal connu et en péril :

Ce patrimoine, extrêmement riche, est présent quasiment partout en France, avec des endroits à très forte concentration et possédant une très grande diversité de lieux (Val de Loire et Sud-Ouest, notamment). Et pourtant, ce patrimoine reste extrêmement méconnu.
Cette méconnaissance ainsi que parfois, la mauvaise image qui l'accompagne, entraîne inoxablement son abandon et le maintien de celui-ci. Le fait que la majorité de ces lieux soit laissée à son propre sort entraîne irrémédiablement des destructions naturelles et humaines (volontaires ou non).
Un coteau laissé à son compte : envahissement par la végétation, effondrements.
On distingue ainsi plusieurs types de destructions :


+ les destructions de type naturelles :

la nature fait son oeuvre : remblaiement naturel des cavités, effondrement des cavités, destabilisation des coteaux, altération progressive des inscriptions et des peintures.





+ les destructions dues à l'homme, dont :

- les destructions ou les injections dues à la construction de bâtiment en surface sans prendre en compte les cavités souterraines existantes (particulièrement dans les zones urbanisées) ou dûes aux renforcements pour stabiliser un terrain qui bouge, ou par simple prévention (le plus souvent sous une zone bâtie ou sous des routes, des voies ferrées). Il peut aussi s'agir d'explosion de coteaux menaçants à la dynamite (plus rares). Parfois ces travaux sont dus à l'abandon qui a entraîne des désordres au tel point que l'injection ou le dynamitage d'un pan de coteau apparait comme la seule possibilité (en proportion, particulièrement en milieu rural).

- les dégradations dues à des visiteurs clandestins, volontaires (tags) ou non (frottements successifs). Elles sont les plus insidieuses avec les destructions naturelles, car elles se font progressivement au fil du temps.
Cela est particulièrement vrai dans et aux abords des grandes villes (Paris en étant le triste exemple).

Une plaque initialement recouverte d'une indication ancienne réalisée au pochoir, aujourd'hui disparue sous des dizaines de tags.
Des fresques, datant du 12e siècle et extrémement altérées, d'une chapelle creusée dans le rocher et laissée à l'air libre.